Nous n’étions que deux gosses
Et lui était immense
Telle notre joie, intense
O enfance, âge d’or
Je m’en souviens encore !
Les hautes marches nous montions
Couvertes de leurs champignons
Que nous pié-ti-ni-ons tous !
Et quel plaisir, éclair fugace
Pour une côte si coriace !
Heureusement que Mamie
Était là au grand cœur
Ayant pris le 4 heures
***
Un paradis ce parc
Où avec flèches et arcs
Comme des anges nous jouions
O enfance, matador
Je m’en souviens encore !
La nature nous visions
Avec nos armes de mirlitons
Et souvent nous rations !
Mais quel plaisir, échec fugace
Que de conquérir l’espace !
Heureusement que Papy
Savait si bien tailler
Le bois de noisetier
***
Heureusement que Papy
Heureusement que Mamie
Héritage sans prix !
Seuls tous les deux lui et moi
Seuls tous les deux moi et lui
Heureusement que Paman
Heureusement que Mapa
Partis, pas là
Heureusement que nous là
Seuls tous les deux lui et moi
Heureusement que petits
Nous jou-i-ons sans mal
Jérémie, Sylvain : alléluia !
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