Poèmes

Coralie

J’attends ton texte
L’âme leste de ton sourire
Je suis sûr qu’il saura me séduire

Tu n’as pas le prénom de ton visage
Ne sembles pas dangereuse comme l’est le corail
Mais tu en peux de belles au vu de ton regard
Et ce peu de paroles quand enfin tu parles

Ta personne m’intrigue
Chat noir en sommeil
Carnet Moleskine
Dîner chez Castel

Je devrais peut-être me taire
J’ai pas spécialement envie de te parler
Mais ta gueule Coralie me caresse en pensée

Cette fête est moche
On parle trop, on fume trop
Épistolaires sous le manteau
Allez viens on se casse tôt

Allons voir Moreau
Allons voir Matisse
Nous ne serons Corot
Au fond de nos iris

Allons voir ces œuvres
Et je te regarderai de dos
Dans l’apesanteur de savoir
Si tu vois ce que je vois

 

Coralie
J’attends ton texte
L’âme leste de m’y blottir
Je suis sûr que je pourrai t’y sentir

Tu n’as pas le prénom de ton image
Me sembles plus féline, Alex, Cendrars
Mais tu en peux de belles au vu de l’or noir
Qui franchit tes lèvres quand enfin tu parles

Ta présence m’intrigue
Langueur souveraine
Histoire d’aubépine
Milady, châtelaine

Je devrais peut-être me taire
J’ai pas spécialement envie de te baiser
Mais comment ne pas Coralie avaler ta fumée ?

Cette fête est moche
On boit trop, on bouffe trop
Arrêtons d’enquiller les Munch
Allez viens on se casse tôt

Allons voir Carol
Allons voir Janis
Nous ne serons qu’alcôve
Au fond de leurs empires

Allons voir ces œuvres
Et je te regarderai toi
Dans l’apesanteur de savoir
Si tu te dévoileras à moi

 

Coralie
L’âme leste
De ton sourire
J’imagine ton texte
Le poivre de son sublime

Tu n’as pas le prénom de ton mirage
Quoique vénéneuse, un peu rose des sables
Mais tu en peux de belles au vu de ce Graal
De ce corail oui quand enfin tu parles

Une flamme ondule quelque part en toi
Calamity Jane et Shéhérazade
Un doux voile duplice épice ton regard
T’es comme un colt dans le coaltar

Ta présence m’implique
Tel un mousquetaire
Vouvoiement subtil
Foxy dans la ferme

Je devrais peut-être me taire
J’ai pas spécialement envie de, tu sais
Mais a-t-on besoin Coralie de mots pour s’aimer ?

Cette fête est moche
On est trop, s’excite trop
Pistoleros sous l’étoffe
Allez viens on se casse tôt

Allons voir si l’art ose
Nous tirer de nos lits
Des vertiges, autre chose
Qu’un sourire de l’esprit

Et Paris, ses lumières
Qui dessinent sur la Seine
Des plaisirs inconnus
Pour qui n’y sautera jamais

On verra toutes ces choses
Et j’écrirai une chanson rêve gauche
Dans l’apesanteur de savoir
A jamais ce qu’elle te fera
On n’en parlera pas

On se reverra chez Lucie
Et j’en draguerai d’autres
Mais y’aura pas photo
Tu sauras le déduire

Sauras-tu Coralie ?

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