Poèmes

Waha (the fuck)

De ce weekend au Croisic
Où nous étions si proches
Je garde du sable dans les poches
Un goût de sarriette dans la gorge
Un petit fun flash plein de belles tofs

T’avais su éveiller en moi
Des sentiments distingués
De ceux qui poussent parfois
A faire fille du danger

J’avais envie de te dire : « Je t’aime »
Mais peur que tu ne prennes peur
Que ton regard devienne
D’un seul coup songeur

Tu disais ne pas connaître
Mélancolie et jalousie
Me demandais stoïque :
« Mais qu’est-ce qui toi te rend triste ? »

J’en étais attristé, je me disais :
« Mais quel monde elle habite ?
Est-elle des nôtres, supérieure
Ou bien juste autiste ? »

Je rêvais de l’histoire sans fin chaque jour
De tes yeux dans les miens toujours
Planter ma graine dans l’azur
Où je ne moi dans ta figure

Mais tout ce taf que j’abats pour toi Godzilla
Te baiser comme le mec que je suis pas
Comprends-tu ? T’en prends quoi ?
Te rends-tu compte ? Non, nada.

 

De ce weekend à Paris
Où nous étions Gavroches
Je garde un projet de clip au Père-Lachaise
Où tu devais jouer le rôle-titre, un arc, des flèches
Mais sans toi ma plus belle ce trip Poulbots c’est poubelle

T’avais su éveiller en moi
Des sentiments distingués
De ceux qui poussent bellement
A faire fille du danger

Je voulais lire Trolls de Troy
Y découvrir ton monde, Waha
Ton côté rustre, Mimi Cracra
Et tes yeux bleus de Crayola

Voir Le Guide du voyageur galactique
Mary Poppins et même ton père, ce héros
Tous ces possibles indices
Qui t’ont fait toi dès le berceau

Tu m’intriguais bel horizon
Et dans ton détachement
Comme si t’étais géante comme si j’étais gênant
J’avais presque honte d’avoir des sentiments

Car j’en avais, ça ne m’arrive pas souvent
Et dans cet attachement comme si t’étais géante
Comme si j’étais gênant, ne sachant pas ce que tu aimais chez moi
J’avais cette impression que tout plein de types pouvaient t’arracher à moi

 

De ce weekend à Nantes
Où nous n’étions pas glop
Je garde le souvenir étrange
D’avoir une boule au ventre
Eté tout seul en cloque

T’avais su éveiller en moi
Des sentiments distingués
De ceux qui poussent bêtement
Tu n’auras pas mon amitié

J’ai envie de t’en mettre une
Tellement je suis en rogne
Cartouche plein d’amertume
Casser ton aquarium

Tu ne veux pas être responsable du bonheur des autres
Etre comme cette bière que je m’envoie, qui console
Mais qui crois-tu que tu sois ma cocotte ?
Qui crois-tu qu’on soit parce qu’on clope ?

Ah ouais, « Vaut mieux en rire qu’en pleurer » ?
Vas te faire foutre, ok ? je te connais comme…
Personne te connaît, vas te faire foutre, ok ?
Déesse Démone, bébé, condom

Tout comme, undone, et ton bagout de Bagheera
Ne voit pas qu’il marche sur des œufs
Et pas que sur ses pattes, j’avais de l’amour pour toi
Pourquoi t’es venu gâcher tout ça

Mon gars ?

 

Tes désirs sont désordres
Tout post partum
Pardonne

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