Poèmes

Anathème

Comment oublier ce regard
Qu’au moment de partir
Tu me plongeais dans l’âme
Me lever pour aller dormir
Avec tout ce désir pour toi ?

Ton visage mutique
Ta beauté glaciale
Tes formes olympiques
Ta nature bestiale

Ce cocktail qui est le tien
Le danger de tes angles droits
Je le savais dès le départ
Mais je sortais d’un truc hard
Je pouvais pas, ne pas

Mais comment résister à ce qui est
Quelques grammes d’abrupte
Dans un monde de tièdes
Ne pas me lever pour chercher
D’entre tes lèvres la fève

Ces sept heures ensemble
Tout ce qu’on se disait
J’étais là comme rarement
J’étais là comme jamais

Ton visage touchant
Comme on le dirait d’une lame
Avait des accents troublants
Sigourney Weaver dans Alien d’une ex
Calibur enchassée dans mes veines

Sa beauté virile
Un peu pierre de taille
Comme une douce église
Endiablait mon âme

 

Comment résister à ces Damoclès
Quelques grammes d’abrupte
Dans un monde de tièdes
D’entre les faibles ne pas se lever
Rester cloué sur sa chaise

Ne pas s’élever
Abolir les frontières
Je veux sauter
Sauter des falaises

Ces sept heures ensemble
Tout me touchait
J’étais là comme en manque
J’étais là comme j’aimais

Toute cette distance
Ta droiture morale
J’étais là, en tremble
Je ne pensais qu’à toi

Ton visage mutique
Ta beauté glaciale
Tes formes olympiques
Ta nature bestiale

Ce cocktail qui est le tien
Le danger de tes mâchoires
J’allais me prendre l’amour
Mais je sortais d’un truc hard
Pas guéri, je pouvais pas, et puis

Comment oublier tout ce que je t’ai pas dit
Tout ce temps tendu si tu l’as senti
Et ce regard qu’au moment de partir
Tu m’as plongé dans l’âme comme
« Arrête tu te/me fais mal » ?

 

Anathème, anathème, anathème
Quelques grammes d’abrupte
Dans un monde de tièdes

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